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Névrosée n’est pas vraiment une maison d’édition. C’est plutôt une maison d’archéologie littéraire, qui vise à sauvegarder et à faire connaitre l’héritage littéraire belge actuellement menacé de disparition.

La Belgique est un des seuls pays au monde à ne pas enseigner sa propre littérature à l’école… Elle méprise ses artistes et son complexe d’infériorité, qu’elle cache sous un excès d’autodérision l’empêche de reconnaitre la valeur de sa propre production, qu’elle n’accepte que lorsque ses voisins l’ont reconnue…

Cette attitude fait de nous des déracinés.

Selon Simone Weil, l’enracinement, est peut-être le besoin le plus important et le plus méconnu de l’âme humaine. Et si les besoins moraux ne sont pas satisfaits, l’homme tombe peu à peu dans un état plus ou moins analogue à la mort, plus ou moins proche d’une vie purement végétative…

Cet enracinement passe notamment par la littérature, puisqu’il consiste à permettre à l’âme de recevoir sa vie intellectuelle et morale par l’intermédiaire des milieux dont il fait naturellement partie.

Certaines personnes brandissent l’universalité de la littérature pour battre en brèche cette théorie. Or, comme le disait Charles Bertin : « Il n’y a nulle contradiction entre l’enracinement et l’ouverture au monde ». Si le message peut être universel, il est toujours ancré quelque part, et il est bon que, de temps à autre, ce « quelque part » soit « la maison ». Parce qu’en littérature aussi, il est bon de se sentir « chez soi ». 

Laissez-moi ma folie pour que je tolère votre raison

Une dot fatale, Violette (pseudonyme de Florence Gillo Deros) – Journal de Liège, 1861

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